Ouessantines -

Ouessantines, Weber et Nicoby, Vents d'Ouest.


Ce midi (ben oui, quand on remplace sa collègue, il faut bien qu'on en profite), j'ai lu une très belle bande dessinée dont l'action se déroule sur l'île d'Ouessant.

La couverture m'a tapée dans l’œil. Un phare, une lande, l'océan ... Que demander de plus ? Voilà qui s'annonçait prometteur. Et je n'ai pas été déçue.

Voici ce que dit la quatrième de couverture :

Une histoire de femmes. Une histoire de secret liant les plus vieilles femmes de l'île.
Une histoire de Proella, la fameuse croix de cire portée en terre au cimetière pour incarner les disparus.
Une histoire de naufrage et de phare battu par les vagues. 
Lorsqu'une continentale débarque sur l'île pour ouvrir une maison d'hôtes, elle se heurte à des
réactions hostiles, de lourds silences et de lointains secrets qui finissent par lui pourrir la vie. 
Puis un jour, un étrange suicide, celui de Marie, une femme trop vieille pour ne pas
attendre paisiblement la mort. 
J'ai beaucoup aimé cette BD au graphisme simple et dépouillé. L'histoire, qui vire un peu à l'enquête policière après la mort de Marie, est touchante. Les personnages, Soizic en tête, sont attachants et l'île, personnage à part entière, ne révèle pas ses secrets aux premiers venus. Belle et oppressante à la fois ! Un carnet en fin d'ouvrage permet d'en apprendre davantage sur les Ouessantines et leurs vies pendant que leurs hommes sont en mer, les maisons de l'île et les Proella.

                          Une très belle découverte qui m'a donné envie de prendre le bateau et de partir au large ...





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